LES EXCLUS
D'après le roman de Elfriede Jelinek
Mise en scène de Olivier Boudon
Adaptation de Jean-Bastien Tinant
Avec : Anne-Marie Loop, Elena Perez, Guillaume Alexandre, Lise Wittamer, Luc Brumagne, Benoît Piret
Scénographie : Olivier Wiame
Costumes : Marie Guillon le Masne
Assistante à la mise en scène: Léa Drouet
Ils sont quatre jeunes, les jumeaux Anna et Rainer, Sophie, la bourgeoise et Hans, lʼouvrier. Rainer parle beaucoup, cite à tout va des philosophes, cʼest lui le chef. Comme pour tromper leur ennui, ils attaquent des passants au hasard. Un jour plus violent que les autres, Rainer massacrera sa famille.
Mais dʼoù vient cette violence ?
« Les Exclus », c'est un roman de jeunesse inspiré d'un fait divers. C'est une histoire et c'est une langue en train de naître.
Rainer et Anna, frère et sœur jumeaux, Sophie, Hans : ils sont quatre et forment une petite bande de trois lycéens et un ouvrier. Ils ont dix-huit ans et sont plutôt doués. Ils lisent – Sade, Bataille – et se complaisent à citer les auteurs qu’ils comprennent plus ou moins bien.
Et un jour, ils commettent des actes, des actes qui ne sont que le prolongement du discours qui les habite et les anime : celui d’une jeunesse individualiste et narcissique qui rêve d’échapper à la réalité et de vivre un avenir brillant, beau et facile. Rainer, le cerveau de la bande, est le cas exemplaire. Il va jusqu’à la violence meurtrière à l’encontre de sa propre famille. Mais Jelinek n’écrit pas la genèse d’un acte criminel. Le crime est inéluctable et connu d’avance. Elle remonte méticuleusement dans la mentalité de chacun des personnages. Sous sa plume explosive, le langage des adolescents n’est qu’un conglomérat d’emprunts, de clichés, d’affirmations maladroites ou d’images. Les mots ne sauvent pas. Ils nous font rire malgré le désastre ; ils entrent en collision, parfois sans logique apparente. Ce sont eux qui mènent les consciences, et entre eux et les actes commis, il y a Les Exclus : objets flottants sur les résidus d’un passé, enfants narcissiques abandonnés au présent, encore incapables de se construire et de se projeter dans la réalité d’un futur.
Une production de la Schieve Compagnie.
En coproduction avec le Théâtre Varia.
Réalisé avec l’aide du Ministère de la Culture de la FWB - Service du Théâtre.
Avec le soutien de la Charge du Rhinocéros.
Avec l'aide de Théâtre&Publics et de la Cocof/Fonds d'acteurs.
D'après le roman de Elfriede Jelinek
Mise en scène de Olivier Boudon
Adaptation de Jean-Bastien Tinant
Avec : Anne-Marie Loop, Elena Perez, Guillaume Alexandre, Lise Wittamer, Luc Brumagne, Benoît Piret
Scénographie : Olivier Wiame
Costumes : Marie Guillon le Masne
Assistante à la mise en scène: Léa Drouet
Ils sont quatre jeunes, les jumeaux Anna et Rainer, Sophie, la bourgeoise et Hans, lʼouvrier. Rainer parle beaucoup, cite à tout va des philosophes, cʼest lui le chef. Comme pour tromper leur ennui, ils attaquent des passants au hasard. Un jour plus violent que les autres, Rainer massacrera sa famille.
Mais dʼoù vient cette violence ?
« Les Exclus », c'est un roman de jeunesse inspiré d'un fait divers. C'est une histoire et c'est une langue en train de naître.
Rainer et Anna, frère et sœur jumeaux, Sophie, Hans : ils sont quatre et forment une petite bande de trois lycéens et un ouvrier. Ils ont dix-huit ans et sont plutôt doués. Ils lisent – Sade, Bataille – et se complaisent à citer les auteurs qu’ils comprennent plus ou moins bien.
Et un jour, ils commettent des actes, des actes qui ne sont que le prolongement du discours qui les habite et les anime : celui d’une jeunesse individualiste et narcissique qui rêve d’échapper à la réalité et de vivre un avenir brillant, beau et facile. Rainer, le cerveau de la bande, est le cas exemplaire. Il va jusqu’à la violence meurtrière à l’encontre de sa propre famille. Mais Jelinek n’écrit pas la genèse d’un acte criminel. Le crime est inéluctable et connu d’avance. Elle remonte méticuleusement dans la mentalité de chacun des personnages. Sous sa plume explosive, le langage des adolescents n’est qu’un conglomérat d’emprunts, de clichés, d’affirmations maladroites ou d’images. Les mots ne sauvent pas. Ils nous font rire malgré le désastre ; ils entrent en collision, parfois sans logique apparente. Ce sont eux qui mènent les consciences, et entre eux et les actes commis, il y a Les Exclus : objets flottants sur les résidus d’un passé, enfants narcissiques abandonnés au présent, encore incapables de se construire et de se projeter dans la réalité d’un futur.
Une production de la Schieve Compagnie.
En coproduction avec le Théâtre Varia.
Réalisé avec l’aide du Ministère de la Culture de la FWB - Service du Théâtre.
Avec le soutien de la Charge du Rhinocéros.
Avec l'aide de Théâtre&Publics et de la Cocof/Fonds d'acteurs.